Influenza aviaire
L’évolution favorable de la situation
sanitaire permet d’abaisser le niveau de risque à négligeable sur tout le
territoire.
L’évolution favorable de la situation sanitaire
Du fait d’une situation
sanitaire nationale favorable au regard de l’influenza aviaire hautement
pathogène (IAHP), le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté
alimentaire, Marc Fesneau, a décidé d’abaisser le niveau de risque IAHP sur le
territoire national à « négligeable » à compter du 3 mai 2024.
La
campagne vaccinale inédite a réduit l’exposition au risque IAHP.
Si la campagne vaccinale
inédite et massive des canards en France contribue à réduire l’exposition au
risque IAHP, le ministère demeure très attentif à l’évolution de la situation
aux États-Unis suite à la détection d’IAHP chez des bovins laitiers.
La situation sanitaire
est particulièrement favorable en France en matière d’influenza aviaire
hautement pathogène (IAHP) :
- aucun nouveau foyer en
élevage n’a été détecté depuis le 16 janvier ;
- seuls 10 foyers ont été
confirmés chez les oiseaux d’élevage pour la saison 2023-2024 contre 402 pour
la saison précédente à la même période. Ce très faible nombre de foyers
s’explique en grande partie par le succès de la stratégie vaccinale massivement
mise en place ;
- depuis le 7 janvier 2024,
aucun nouveau cas d’IAHP n’a été détecté dans la faune sauvage migratrice
En conséquence, le
ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a décidé d’abaisser
le niveau de risque lié à la faune sauvage migratrice à son niveau le plus
faible, c’est-à-dire « négligeable ». Les mesures de mise à l’abri des oiseaux
détenus seront ainsi levées sur l’ensemble du territoire à compter du 3 mai
prochain, date d’entrée en vigueur de l’arrêté publié le 28 avril.
La détection du virus
IAHP est également moindre en Europe par rapport aux années précédentes, en
raison certainement d’une moindre contamination de l’environnement par les
virus originaires des oiseaux sauvages migrateurs.
En revanche, la situation
sanitaire est évolutive sur le plan international, notamment aux États-Unis où
le virus de l’IAHP a été détecté dans une trentaine d’élevages de vaches
laitières. Le ministère reste vigilant et attentif à l’évolution de cette situation
sanitaire, bien que les souches circulant actuellement aux États-Unis ne soient
pas celles identifiées en Europe.
À cet égard, la campagne
inédite de vaccination des canards mise en place en France depuis octobre
dernier participe à réduire le risque d’exposition aux virus IAHP en diminuant
la circulation virale. À la date du 29 avril, 31 530 000 canards ont reçu une
première dose vaccinale. Cette moindre circulation permet de diminuer les
risques d’un passage à d’autres espèces en réduisant les occasions de contact
avec le virus.
Par ailleurs, la
vaccination se traduit également par une surveillance renforcée des
établissements détenant des oiseaux vaccinés, ce qui contribue à rendre plus
performant notre détection précoce de l’IAHP sur le territoire.
30 avril 2024
Pour en savoir plus :
- Tout ce qu'il faut savoir
sur l'influenza aviaire : lien
- Tout ce qu'il faut savoir
sur le plan de vaccination influenza aviaire de la France : lien.