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| | | | DATES DE CAMPAGNE : du 1er octobre 2024 au 31 mai 2025 DELAI DE REALISATION : 90 jours, sans dépasser le 31 mai 2025 |
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| | | | Cheptel allaitant : contrôle annuel sur 20% des bovins de plus de 24 mois Cheptel laitier : contrôle annuel sur lait de grand mélange |
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| | | | | Cheptel allaitant : contrôle tous les 5 ans, sur 20% des bovins de plus de 24 mois Cheptel laitier : contrôle tous les 5 ans sur lait de grand mélange |
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| | | | | La prophylaxie est réalisée en deux temps : - analyses sérologiques (sur sang ou sur lait) sur un échantillon d’élevages entre le 1er décembre 2024 et le 31 mars 2025 - en cas de résultats positifs, ou lorsqu’il n’y a pas de résultat de prise de sang, des contrôles visuels sont effectués au printemps |
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| | Pour la campagne 2024/2025 , le rythme de dépistage de la Tuberculose bovine est annuel dans les Zones de Prophylaxie Renforcée et biennal dans le reste du département. |
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| | | Ainsi, les cheptels dont les exploitations ou une partie du parcellaire sont situées dans les communes des zones à prophylaxie renforcées (en jaune et hachuré) et dans les communes colorées en marron sur la carte sont concernés par le dépistage de la Tuberculose pour la campagne 2024/2025. |
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| | | | > Arrêté ministériel du 31/05/2016, dont l’objectif est l’éradication de la maladie en France > La Loi Santé Animale, entrée en vigueur fin avril 2021 |
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| | | Ainsi, depuis le 1er octobre 2022 : |
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| | | > Des allégements sont possibles pour les cheptels qualifiés indemne IBR depuis au moins 3 ans > Des contrôles plus contraignants s’imposent pour les cheptels non Indemne d’IBR |
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| | | Le tableau ci-dessous résume les conditions et les contrôles à faire en PROPHYLAXIE ANNUELLE en fonction de votre situation : |
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| | | | | ATTENTION ELEVAGES EN ALLEGEMENT : |
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| | | IL EST IMPERATIF DE RESPECTER LE TIRAGE AU SORT POUR LES ANALYSES IBR.
LE LISTING DES ANIMAUX CONCERNES VOUS SERA ENVOYE PAR COURRIER AU MOMENT DE L’EDITION DU DAP POUR VOTRE VETERINAIRE SANITAIRE. |
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| | | L’ALLEGEMENT EVENTUEL DES CONTROLES NE CONCERNE QUE LES ANALYSES IBR. |
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| La prophylaxie concerne les cheptels engagés dans le plan de suivi - Pour obtenir un statut intermédiaire, il est nécessaire d’effectuer deux dépistages consécutifs favorables sur les bovins âgés de 24 mois et plus. Les analyses s’effectuent en sérologies individuelles. - Une fois le statut intermédiaire obtenu, un dépistage favorable sur sérologies individuelles sur l’ensemble des bovins âgés de 24 mois et plus permet d’obtenir un statut favorable. - Le statut favorable est maintenu par un dépistage en sérologie individuelle sur les bovins âgés de 24 à 72 mois l’année suivant l’obtention du statut puis tous les 2 ans.
En résumé : |
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| | BVD (Diarrhée Virale Bovine) : En route vers l’éradication |
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| | | Le dépistage de la BVD est rendu obligatoire par l’Arrêté Ministériel du 31 juillet 2019, fixant les mesures de surveillance et de lutte contre la BVD.
En Haute -Vienne, la surveillance s’effectue sur virologie. Tous les veaux naissants doivent être dépistés dans les 21 jours suivant leur naissance.
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| | | L’arrêté préfectoral du 1er octobre 2024 confirme ce mode de dépistage, qui concerne TOUS les détenteurs de bovins. |
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| | | Dans la cadre de l’introduction, si le bovin introduit ne bénéficie pas du statut « bovin non IPI », un contrôle est demandé afin de connaitre son statut vis-à-vis de la BVD. |
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| | Contrôle à l'introduction |
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| | | Toute introduction de bovin dans l’exploitation représente un risque sanitaire potentiel, qu’il faut maitriser :
-> Se renseigner sur le statut sanitaire du cheptel vendeur en IBR et Paratuberculose La listes des élevages indemne IBR et en qualification Paratuberculose est consultable ici : |
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| | | -> Signer un billet de garantie conventionnelle avec le vendeur pour les maladies non réglementées (paratuberculose) : en cas de réaction positive, la vente est annulée.
Rem : la paratuberculose en sérologie elisa se fait sur les bovins de plus de 18 mois.
-> Contrôle Obligatoire : l’IBR Le contrôle doit se faire entre 15 à 30 jours suivant l’arrivée du bovin. Si le vendeur n’est pas indemne d’IBR, il doit également faire un contrôle chez lui, au maximum dans les 15 jours précédant le départ.
-> la dérogation au contrôle d’introduction Elle est possible si DEUX Conditions sont réunies : Le cheptel d’origine est Indemne d’IBR Le transport s’est fait en moins de 24h et sans risque de contaminations
Il vous suffit alors de nous transmettre ce formulaire, accompagné de la carte verte, dans les 15 jours maximum suivant l’arrivée de l’animal. |
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| | | | | Remarque : même lorsque vous demandez une dérogation pour l’IBR, rien ne vous empêche de contrôler d’autres maladies. Dans ce cas, vous pouvez appeler votre vétérinaire des l’arrivée du bovin (pas de délai de 15 jours à respecter). Vous lui transmettez alors la dérogation et la carte verte qui partiront avec les prélèvements.
Dans tous les cas, il est primordial d’isoler et d’observer l’animal pendant quelques jours.
-> cas particulier : si le délai de transport est de plus de 6 jours entre le vendeur et l’acheteur, une obligation s'impose : la recherche de la Brucellose doit être demandée si l'animal a plus de deux ans.
-> la BVD L’analyse se fait automatiquement sur toutes les analyses d’introduction en Haute-Vienne. La CDAAS prend en charge le cout des analyses. |
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| 5 ans minimum de résultats négatifs |
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| | | | Le bon réflexe dès les premiers veaux malades |
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| | | La diarrhée néonatale des bovins constitue l’une des principales causes de mortalité chez les veaux âgés de moins d’un mois. Les veaux survivants, quant à eux, sont généralement plus fragiles, leur GMQ est réduit, et, pour les femelles, l’âge au premier vêlage est fréquemment retardé.
Par conséquent, dès qu’une épidémie se déclare dans un troupeau, il est nécessaire d’agir rapidement afin d’identifier l’origine de la diarrhée (virale, bactérienne ou parasitaire) et mettre en place des mesures préventives et curatives spécifiques de l’agent pathogène en cause. |
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| | | Pour aider les éleveurs dans cette démarche, la C.D.A.A.S. propose à ses adhérents un outil sanitaire qui est le Bilan Diarrhée. |
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| | | Qu’est-ce que le bilan diarrhée ? |
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| | | Le « Bilan Diarrhée » correspond à la recherche des 4 principales causes infectieuses de diarrhées néonatales chez le veau, à savoir : les rotavirus, les coronavirus, les cryptosporidies et Escherichia coli. |
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| | | | | | | Si le microbe identifié est la bactérie Escherichia coli, deux examens supplémentaires, compris dans le « Bilan Diarrhée », sont mis en œuvre : un sérotypage de la souche permettant de mettre en évidence un éventuel facteur de virulence ainsi qu’un antibiogramme. |
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| | | La C.D.A.A.S. prend en charge à 100% 3 Bilans diarrhée par an et par adhérent. |
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| | | Le Bilan diarrhée : pourquoi faire ? |
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| | | Pour adapter le traitement : Le traitement d’une diarrhée dépend de l’origine de l’infection : on ne traite pas de la même manière la cryptosporidiose, une infection virale ou une infection bactérienne. Si on connait précisément l’origine de la diarrhée, cela permet au vétérinaire de prescrire un traitement spécifique, adapté au microbe identifié. De plus, dans le cas d’infection bactérienne, l’antibiogramme permet de connaître la liste des antibiotiques contre lesquels la bactérie est sensible.
Pour adapter la prévention : De même que pour le traitement, la prévention d’une diarrhée dépend de l’origine de l’infection. Si la diarrhée est d’origine virale ou bactérienne, il est possible de vacciner les femelles gestantes afin qu’elles transfèrent leur immunité à leur veau par le colostrum. L’analyse de sérotypage permet d’orienter le choix du vaccin en fonction des facteurs de virulences mis en évidence. |
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| | Biosécurité externe en élevage bovin |
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| | | Bien intégrée en élevages porcins et avicoles, la biosécurité reste encore une notion abstraite pour de nombreux éleveurs de ruminants. En effet, une enquête menée en 2015 par l’Institut de l’Elevage révèle que 77% des éleveurs bovins ne connaissaient pas le sens de ce mot. Pourtant, la biosécurité est un élément essentiel de la lutte et la prévention contre les maladies animales. Elle est d’ailleurs le thème de la Visite Sanitaire bovine en 2017. |
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| | | Considérant qu’il s’agit de notre cœur de métier, la C.D.A.A.S. s’attache à former et informer les éleveurs sur des mesures simples mais efficaces de biosécurité. |
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| | | Mais au fait, qu’est-ce que la biosécurité ? |
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| | | Il s’agit de l’ensemble de mesures destinées à protéger une population animale, l’homme et l’environnement des agents infectieux transmissibles. Elle comprend plusieurs étapes représentées dans le schéma ci-contre : - Pour un élevage sain : 1. Faire en sorte que le microbe ne rentre pas dans le troupeau. Il s’agit de la biosécurité externe. - Pour un élevage infecté : 2. Limiter la circulation du microbe dans le troupeau. 3. Eviter que le microbe ne sorte du troupeau et ne contamine les troupeaux voisins par exemple. 4. Faire en sorte que les microbes, agents de zoonoses, n’infectent pas l’homme. 5. Faire que le pathogène ne persiste pas dans l’environnement : eau, sol, fumiers… |
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| | | | | Les points 2 et 4 seront abordés par votre vétérinaire sanitaire dans le cadre de la Visite Sanitaire Bovine 2017. Dans la suite de cet article, nous nous limiterons à la biosécurité externe, c’est-à-dire éviter l’introduction de nouvelles maladies (Tuberculose bovine, BVD, IBR….) dans des cheptels « sains ». Ces mesures sont primordiales à mettre en œuvre car lorsqu’un microbe entre dans un troupeau, il est souvent très difficile de l’éliminer.
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| | | | La survenue d’avortements à répétition dans les élevages bovins peut parfois pendre une allure épidémique sévère, affectant un grand nombre de femelles. Les conséquences sont parfois dramatiques tant sur le plan économique que sanitaire. Il est donc nécessaire d’être réactif afin d’identifier l’origine de la série d’avortements et mettre en œuvre des moyens sanitaires et thérapeutiques adaptés pour enrayer l’épidémie. Or, les causes d’avortements sont multiples, les signes cliniques associés ne sont pas spécifiques : le recours à des analyses de laboratoire est donc indispensable. |
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| | | QUELLES MESURES ET PRECAUTIONS PRENDRE ? |
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| | | | | Dès la constatation de l’avortement, vous devez isoler la vache avortée, récupérer les produits de l’avortement (placentas, avortons…), les conserver en vue d’éventuelles analyses ou les détruire. Le box de vêlage et le matériel doivent être nettoyés et désinfectés. Toutes ces manipulations doivent être réalisées avec des gants et un masque. Le vétérinaire de l’élevage doit être prévenu. |
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| | | | | DECLARATION DES AVORTEMENTS |
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| | | L’une des principales manifestations cliniques de la brucellose chez les ruminants est la survenue d’avortements. C’est la raison pour laquelle les avortements sont à déclaration obligatoire chez les bovins. Une recherche de la brucellose sur la vache avortée est alors systématiquement réalisée. Ce dispositif permet de compléter la surveillance de la brucellose réalisée via les prophylaxies. Ainsi, à partir de 2 avortements sur 30 jours ou moins, vous devez contacter votre vétérinaire sanitaire. La visite du vétérinaire sanitaire, les prélèvements et les analyses pour la recherche de brucellose sont intégralement pris en charge par l’Etat dans le cadre de la surveillance de la brucellose. |
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| | | | | | | LE KIT AVORTEMENT REGIONAL : UN OUTIL A LA DISPOSITION DES ADHERENTS |
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| | | En Nouvelle-Aquitaine, le Kit avortement s’inscrit dans une démarche de diagnostic différentiel des avortements bovins calquée sur le dispositif national OSCAR (Observatoire de Suivi des Avortements). Dans le cas de séries d’avortements, il est important d’en rechercher les causes en ciblant les principales maladies abortives dans un premier temps : fièvre Q, BVD, néosporose et ehrlichiose. La FRGDS et la CDAAS vous aident financièrement : le kit avortement bénéficie d’un accompagnement financier de la Fédération Régionale des Groupements de Défense Sanitaire de la Nouvelle Aquitaine (FRGDS NA) et de la CDAAS. |
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| | | | | Afin d’optimiser les chances d’élucidation, il est fortement recommandé de faire des prises de sang sur les congénères (« kit + » en privilégiant ceux ayant eu des problèmes de reproduction). Ainsi si les prélèvements sur les avortées ou avortons ne sont pas conclusifs cela permettra d’élargir les analyses, notamment sur des origines non infectieuses (toxiques, alimentaires…). En tous cas, la détermination de l’origine de la série abortive est indispensable afin de mettre rapidement en place des mesures préventives et curatives adaptées. |
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