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| | La campagne de prophylaxie 2024/2025 en Haute-Vienne chez les petits ruminants commence le 1er mai 2025 et se termine le 30 septembre 2025 |
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| | PROPHYLAXIES OBLIGATOIRES |
| | | | | > Recherche de la Brucellose |
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| | | | | | | | > Tous les mâles non castrés âgés de 6 mois et plus > Tous les animaux introduits dans le cheptel depuis la dernière prophylaxie > Au moins 25% des femelles de plus de 6 mois sans que leur nombre ne puisse être inférieur à 50. Dans les élevages avec moins de 50 femelles, l’ensemble doit être contrôlé. |
| | | Liste des communes dans lesquelles les cheptels petits ruminants sont soumis à prophylaxie quinquennale en Haute-Vienne pour la campagne 2024-2025 : |
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| | | MORTEMART NEXON NOUIC ORADOUR SUR VAYRES PAGEAS PEYRAT LE CHÂTEAU PEYRILHAC REMPNAT RILHAC LASTOURS ROYERES ROZIERS ST GEORGES SAINT AUVENT SAINT BONNET DE BELLAC SAINT CYR SAINT GEORGES LES LANDES |
| | SAINT GERMAIN LES BELLES SAINT GILLES LES FORETS SAINT JEAN LIGOURE SAINT JOUVENT SAINT JUST LE MARTEL SAINT LAURENT LES EGLISES SAINT LEONARD DE NOBLAT SAINT MARTIAL SUR ISOP SAINT MARTIN TERRESSUS SAINT MAURICE LES BROUSSES SAINT OUEN SUR GARTEMPE |
| | SAINT PAUL SAINT PRIEST SOUS AIXE SAINT PRIEST TAURION SAINT SULPICE LES FEUILLES SAINT SYLVESTRE SAINT YRIEIX LA PERCHE SAINTE ANNE SAINT PRIEST SOLIGNAC SUSSAC THOURON VAULRY VEYRAC VICQ SUR BREUILH |
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| | | | | | Les caprins introduits dans un cheptel officiellement indemne de brucellose doivent : - Soit provenir d’un cheptel officiellement indemne de brucellose et être accompagnés d’une attestation sanitaire conforme au modèle officiel lors de l’introduction. L’attestation sanitaire est à demander par le vendeur auprès de sa DD(ETS)PP. - Soit être soumis, pour les caprins de plus de 6 mois, à un dépistage sérologique de la brucellose dans les 30 jours suivant leur introduction.
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| | | CONTROLES FACULTATIFS MAIS VIVEMENT RECOMMANDES |
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| | | Lors d’achat de caprins, il est possible de faire des prises de sang d’achat sur les animaux achetés dans le but de rechercher la présence de certaines maladies caprines. Ces analyses sont prévues dans le Billet de Garantie Conventionnelle Caprin qui constitue un contrat entre vendeurs et acheteurs. > Le vendeur atteste de la situation sanitaire de son troupeau vis-à-vis du CAEV, de la paratuberculose, des mycoplasmoses et des avortements. > Pour les maladies pour lesquelles la situation sanitaire reste inconnue ou présente un risque, un sondage sérologique sera effectué sur certains animaux. > Si un ou plusieurs animaux présentent une réaction non négative à l’une des maladies recherchées, le vendeur s’engage à reprendre le lot comprenant l’animal concerné et à rembourser l’acheteur.
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| | Dans un souci d’aide au dépistage et aux traitements raisonnés, la C.D.A.A.S. prend en charge un certain nombre d’analyses pour le compte des éleveurs caprins adhérents à la coopérative. |
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| | | DES ANALYSES PRISES EN CHARGE PAR LA CDAAS POUR SES ADHERENTS |
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| | | Pour la campagne 2024/2025, la CDAAS prend en charge à 100% les analyses suivantes : |
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| | | | | Pour pouvoir bénéficier de ces prises en charge, les éleveurs doivent être adhérents à la C.D.A.A.S., à jour de leurs cotisations. Dans ces conditions, cette prise en charge est automatique (pas de formulaire particulier).
De plus, la CDAAS prend en charge pour chaque éleveur adhérent : 3 kits avortements par campagne et plus sous certaines conditions (plus de renseignements en cliquant sur l’onglet avortements caprins). |
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| | La survenue d’avortements à répétition dans les élevages caprins peut parfois pendre une allure épidémique sévère, affectant un grand nombre de femelles sur une courte période. Les conséquences sont parfois dramatiques tant sur le plan économique que sanitaire. Il est donc nécessaire d’être réactif afin d’identifier l’origine de la série d’avortements et mettre en œuvre des moyens sanitaires et thérapeutiques adaptés pour enrayer l’épidémie. Or, les causes d’avortements sont multiples, les signes cliniques associés ne sont pas spécifiques : le recours à des analyses de laboratoire est donc indispensable. |
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| | | QUELLES MESURES ET PRECAUTIONS PRENDRE ? |
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| | | | | Dès la constatation de l’avortement, vous devez isoler la chèvre avortée, récupérer les produits de l’avortement (placentas, avortons…), les conserver en vue d’éventuelles analyses ou les détruire. Le box de mise bas et le matériel doivent être nettoyés et désinfectés. Toutes ces manipulations doivent être réalisées avec des gants et un masque car il existe un réel risque de transmission de certaines maladies à l’homme, comme par exemple la Fièvre Q. |
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| | | | DECLARATION DES AVORTEMENTS |
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L’une des principales manifestations cliniques de la brucellose chez les ruminants est la survenue d’avortements. C’est la raison pour laquelle les avortements sont à déclaration obligatoire chez les caprins. Une recherche de la brucellose sur la chèvre avortée est alors systématiquement réalisée. Ce dispositif permet de compléter la surveillance de la brucellose réalisée via les prophylaxies. Ainsi, à partir de 3 chèvres avortant sur 7 jours ou moins, vous devez contacter votre vétérinaire sanitaire. La visite du vétérinaire sanitaire, les prélèvements et les analyses pour la recherche de brucellose sont intégralement pris en charge par l’Etat dans le cadre de la surveillance de la brucellose. |
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| | | | | | | LE KIT AVORTEMENT REGIONAL : UN OUTIL A LA DISPOSITION DES ADHERENTS |
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| | | En Nouvelle-Aquitaine, le kit avortement s’inscrit dans une démarche de diagnostic différentiel des avortements des petits ruminants calquée sur le dispositif national OSCAR (Observatoire de Suivi des Avortements). Dans le cas de séries d’avortements, il est important d’en rechercher les causes en ciblant les principales maladies abortives dans un premier temps : Chlamydiose, toxoplasmose, Fièvre Q et salmonellose. La FRGDS et la CDAAS vous aident financièrement : le kit avortement bénéficie d’un accompagnement financier de la Fédération Régionale des Groupements de Défense Sanitaire de la Nouvelle Aquitaine (FRGDS NA) et de la CDAAS. |
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| | | | | Afin d’optimiser les chances d’élucidation, il est fortement recommandé de faire des prises de sang sur les congénères (« kit + » en privilégiant ceux ayant eu des problèmes de reproduction). Ainsi si les prélèvements sur les avortées ou avortons ne sont pas conclusifs cela permettra d’élargir les analyses, notamment sur des origines non infectieuses (toxiques, alimentaires…). En tous cas, la détermination de l’origine de la série abortive est indispensable afin de mettre rapidement en place des mesures préventives et curatives adaptées. |
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| | | | La gestion du parasitisme en filière caprin laitier est problématique dans la mesure où les traitements antiparasitaires disponibles sont très limités. Un seul produit à base d’éprinomectine possède une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) pour le traitement des strongyloses chez la chèvre avec un temps d’attente de zéro jour pour le lait. Jusqu’alors, le produit ne pouvait être administré que par voie pour-on, et présentait, selon les remontées terrain, un défaut d’efficacité lié à ce mode d’administration. |
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| | | | | Or, c’est tout neuf, ça vient de sortir, depuis le 12 novembre 2020, une forme injectable de l'Eprinomectine vient d’obtenir une extension d’AMM pour les espèces ovines et caprines. Le délai d’attente lait reste de zéro jour. Ce produit devrait permettre d’aider les éleveurs caprins à mieux maîtriser le parasitisme de leurs animaux tout en limitant le risque d’apparition de résistances aux antiparasitaires.
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