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| | | | Le traitement de TOUS les animaux est impératif ! |
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| | | Des symptômes caractéristiques |
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| | | Les brebis qui se grattent, se mordillent, se frottent sur tous les supports accessibles, la perte de laine qui tombe « en lambeaux » sont autant de signes bien caractéristiques de la gale ovine. En y regardant de plus près, on observe sur la peau : la présence de croutes jaunâtres et de petites vésicules appelées boutons de gale. Tous ces signes sont liés à un petit acarien qui affectionne la chaleur et l’humidité au sein de la toison des brebis, mais qui est également capable de résister une quinzaine de jours dans le milieu extérieur. |
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| | | | | Une maladie très contagieuse |
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| | | Très contagieuse, la gale peut se propager rapidement au sein d’un troupeau mais également aux troupeaux voisins. La contamination des moutons se fait par contact direct avec des animaux infestés, mais aussi par les bâtiments : barrières, auges, poteaux…. contre lesquels les animaux se grattent et «déposent » leurs parasites, les piquets et les clôtures sur lesquelles sont accrochés les brins de laine infestés, le matériel de tonte, les bétaillères… |
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| | | | | La mise en œuvre du traitement doit être rigoureuse pour éviter les récidives |
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| | | Plusieurs solutions thérapeutiques sont offertes aux éleveurs pour traiter la gale ovine : le bain, la douche ou les injections.
Quelque soit la méthode choisie, il est impératif que l’ensemble des animaux du troupeau, sans exception, soit traité simultanément. Sans quoi, les parasites peuvent se « réfugier » sur les animaux non traités qui servent alors de réservoir à l’acarien, et, sont à l’origine de récidives. Le traitement des animaux doit également être associé à un traitement des bâtiments et du matériel (avec un produit acaricide) suivi d’un vide sanitaire de 3 semaines minimum.
De même, si la gale touche plusieurs élevages voisins, il est indispensable de traiter tous les troupeaux en même temps afin d’éviter la propagation de la maladie. Certains éleveurs s’accordent et s’entraident pour réaliser le traitement en commun (chantiers de baignade). Mais, certains récalcitrants ont encore du mal à jouer le jeu et participent ainsi à l’entretien de la maladie dans certains secteurs… |
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